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Le Tournoi Ovalive des Terroirs de France : le rugby bonheur !

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Vous connaissez l’Ovalive Club des Alpilles ?

Créé en mars 2014 à l’initiative de passionnés de rugby de la Vallée des Baux-de-Provence, l’Ovalive club des Alpilles, association régie par la loi de 1901, est un club de rugby dont le nom traduit ses origines et son positionnement : Ovalie, Olives, Alpilles. À l’origine du projet, une poignée d’hommes a voulu allier ses passions : rugby et gastronomie. L’école de rugby accueille des enfants de 4 à 16 ans et regroupe une centaine d’enfants provenant des communes de Maussane-les-Alpilles, Le Paradou, Les Baux-de-Provence, Fontvieille, Mouriès et Saint-Martin-de-Crau. Six catégories se différencient au sein du club : M6 (équipe de moins de 6 ans), M8, M10, M12, M14 et M16. Enfin, une équipe senior touch et une équipe féminine se sont créées en 2017.

Et le Tournoi Ovalive des Terroirs de France ?

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Depuis 2016, l’Ovalive Club des Alpilles réunit chaque année durant un week-end du mois de juin des clubs venus des quatre coins de France. Réservé aux enfants de 8 à 10 ans (équipes U10), le Tournoi Ovalive des Terroirs de France rend gloire au sport, à la gastronomie et à la pédagogie. Chaque équipe est associée à une spécialité gastronomique de son terroir ; le but est de toutes les mettre à l’honneur à l’occasion d’un grand banquet. D’autres moments rythment le week-end : le tournoi sportif bien évidemment, mais aussi un tournoi gastronomique et des animations du folklore provençal. Échange, partage et apprentissage ; notre volonté est de transmettre à nos enfants des traditions et un certain art de vivre que nous défendons.

 Les 12 équipes qui se sont rencontrées en 2019 :

Agen (SUA) : le Pruneau d’Agen, à consommer sans modération !
• Ajaccio (RCA) : le figatellu, ça a du caractère !
• Aurillac (SA) : le Cantal, une histoire d’amour !
• Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape (ASBC) : les vins AOC Châteauneuf-du-Pape, on adore !
• Castres (CO) : l’ail, cet aliment des Dieux !
Nîmes (RCN) : l’exquise brandade de morue
• Ovalive (OCA) : Huile d’olive AOC de la Vallée des Baux de Provence. Notre must…
• Privas (SCP Rugby) : AOP Châtaigne d’Ardèche. C’est pas la saison, mais on adore et on mange les entremets à la châtaigne !
• Romans-Valence (RoVal Drôme XV) : La Raviole de Romans (ou du Dauphiné). On en servira, toutes croquantes, au grand banquet !
• Sisteron (COS Rugby XV) : l’agneau de Sisteron. Mythique !
Toulouse (ST) : la saucisse, celle qui entre dans le cassoulet !
Tournefeuille (AST) : le Canard tant aimé dans le Sud-Ouest !

Que des terres ou on aime le rugby ! Et bien sûr on peut déguster presque tous ces produits et d’autres spécialités pendant le Tournoi ! Et les enfants font aussi un Tournoi gastronomique…

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Les objectifs du Tournoi :

1. Proposer un tournoi de rugby original, innovant et pérenne

2. Valoriser les produits du terroir de type AOP, IGP ou Label Rouge

3. Dynamiser le territoire des Alpilles

4. Transmettre les valeurs du rugby

5. Éveiller et éduquer les enfants au goût

6. Sensibiliser le jeune public à la culture traditionnelle locale

Les Alpilles couvrent le territoire qui détient le record français du plus grand nombre de signes de qualité dont les Appellations d’Origines Protégées (AOP) : huile d’olive fruité vert de la vallée des Baux-de Provence, huile d’olive “olives maturées” de la vallée des Baux-de Provence, olives noires de la Vallée des Baux-de Provence, olives cassées de la vallée des Baux-de Provence, vins rouges Les Baux-de-Provence, vins rosé Les Baux-de-Provence, vins blancs Les Baux-de-Provence, foin de Crau, taureau de Camargue, les Indications Géographiques Protégée (IGP) : riz de Camargue,  vins des Alpilles.

De ce constat, une idée a germé : créer un tournoi de rugby original, annuel et durable en associant le sport, la gastronomie et la pédagogie pour éduquer les enfants autour de différentes valeurs que le club a envie de transmettre.

En 2016, le club s’est lancé le défi original de rassembler des équipes venues de toute la France, attachées à une certaine forme d’agriculture, une tradition du goût et de la nature. Le “Tournoi Ovalive des Terroirs de France” était né.

L’ambition de départ était aussi de faire rayonner les Alpilles, son histoire, ses paysages, sa culture, son artisanat et son art de vivre.

Chaque édition du tournoi est financée par des partenaires privés qui nous ont fait confiance depuis le début. Tous les partenaires ont reconduit leur participation.

En peu de temps, le Tournoi Ovalive des Terroirs de France est devenu un rendez-vous sportif et gastronomique de premier plan pour les petits et les grands.

 

Voici quelques liens utiles :

Le reportage de Rencontres à XV (France 2) de juin 2017 (06:30)

Qui raconte bien notre aventure…

Une version courte du film du tournoi 2017 qui rend compte de l’ambiance, de la joie des enfants, du jeu, du goût ! On a essayé de n’oublier personne, c’est pour cette raison que le générique de fin est plus long que le film ! A diffuser sans modération !
Une version longue du film du tournoi 2018, la troisième édition, avec le délilé dans le village de Maussane-les-Alpilles, les matchs, les ateliers du goût, le grand banquet ! Nous avons essayé de fixer dans un petit film quelques moments d’émotion.

C’est ça le rugby, par les Frères Jacques

Les Frères Jacques forment un quatuor vocal de l’après-guerre. C’est André Bellec qui en a l’idée aux « Chantiers de Jeunesse » puis à la Libération et engage d’abord son frère Georges. Yves Robert décline l’offre de se joindre à eux mais recrute François Soubeyran, puis Paul Tourenne complète l’équipe. Le groupe se forme au sein de l’association « Travail et Culture » au printemps 1945, leur premier répertoire était choisi parmi des chansons du folklore, des negro-spiritual, et des chants religieux. Leur carrière débute en août 1945 lorsqu’ils remplacent « les compagnons de route » (futurs Quatre Barbus) dans l’opérette Les Gueux au Paradis, à la Comédie des Champs Élysées. Ils aiment à faire le Jacques d’où leur nom…

 


LES FRERES JACQUES – C’EST CA LE RUGBY

Daniel Dubroca, joueur de rugby

J’ai rencontré Daniel près de Marmande, chez lui, dans son pays. C’est un homme incroyable, un maître, quelqu’un d’exemplaire. Merci.

 

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Numéro d’international : 695
Date de naissance : 25/04/1954
Date de première sélection : 14/07/1979 contre la Nouvelle-Zélande
A été capitaine de l’équipe de France

Nombre de sélection : 33
Nombre d’essais (cumulés) : 2
Club : S.U. Agen
Poste habituel : Talonneur
Taille : 1m78
Poids : 95kg
Commentaire : a aussi joué pilier
Gendre de Jean Panno, pilier international à XIII
Médaille d’Or de la Jeunesse et des Sports

Description des postes au rugby à XV

Auteur du texte qui suit inconnu (du N°1 au N°15), glané chez un ami (Gilles B.), merci à eux.

Finalement, c’est le plus fou au rugby ! Cette incarnation du monde. Chez les femmes et les hommes qui pratiquent ce sport, on sent indéniablement cette volonté de réunir… Les gros, les maigres, les grands, les petits, les massifs, les légers, les lents, les rapides, les filous, les tendres… tous ont leur place. Et vous allez comprendre pourquoi…

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• Pilier (N°1 et 3)

Sorte de croisement entre un sanglier atteint de schizophrénie et de nain de jardin. Le pilier de base est généralement petit, gras comme un moine, de petits yeux porcins, de la bave aux lèvres et questionne régulièrement ses collègues de cette phrase relativement philosophique « Quand est ce qu’on mange ? ». Il fait partie de la première ligne, avec son camarade le talonneur et son autre compagnon pilier. Ces sympathiques joueurs ont l’immense honneur de se foutre sur la gueule directement avec leurs homologues adverses lors des mêlées fermées. N’hésitent pas à croquer les oreilles des adversaires : elles sont là pour ça !

• Talonneur (N°2)

De la même sous-famille que le pilier, sauf qu’il est plus petit (et légèrement plus intelligent, mais vraiment un tout petit peu), mais possède les mêmes moeurs carnivores. Contrairement à ce qu’on peut penser, le talonneur a bel et bien pour rôle de coller un bon coup de talon dans le ballon quand le nain de jard… le demi de mêlée l’introduit dans la mêlée (Je me répète et je vous emmerde). Il lui incombe également la tâche ingrate de lancer le ballon en touche, allez savoir pourquoi ! Sans doute les créateurs du jeu trouvèrent que ce poste était trop ingrat (Son rôle se limitant à taper du talon une fois tous les quarts d’heure dans le ballon…), jugèrent plus judicieux de lui rajouter un petit quelque chose pour équilibrer (Bien que cela reste moins fun que de coller un ballon entre les deux perches).

• Deuxièmes lignes (N°4 et 5)

Avoisinant généralement les 2 mètres, ce sont les plus grands de l’équipe, et ils sont bien souvent aussi cons qu’ils sont grands… Ce joueur bourrin (pléonasme) n’a généralement aucun scrupule à déboîter le fémur de son vis-à-vis ou à l’enterrer vivant dans l’en but. Son rôle est néanmoins important car ces deux grandes perches sont ceux qui contrôlent la direction de la mêlée, et qui sont capables de la retourner (Relativement difficile, car il faut encore manoeuvrer les 3 gros porcs en première ligne…). Leur gabarit en font également de parfaits sauteurs en touche, les rendant adeptes des batailles aériennes. On a tendance à dire qu’un bon deuxième ligne sauteur en touche équivaut à 5 bombardiers B52.


• Troisièmes lignes ailes (N°6 et 7)

Véritables cauchemars des demis de mêlée, leur rôle consiste principalement à aplatir la colonne de ce dernier lors de sa sortie de mêlée, pour l’empêcher de distribuer son ballon aux arrières. Ils plaquent généralement comme des malades, que l’on ait le ballon ou non n’est pas leur problème, on n’a qu’a pas être devant eux… Ils ne sont jamais les derniers quand il s’agit de déclencher une générale, mais sont en revanche les premiers à sortir sur carton tout postes confondus (et les premiers responsables des sorties sur blessures curieusement).


• Troisième ligne centre (N°8)

C’est l’espèce d’énorme tas de muscles au bout de la mêlée. Il est moyennement bien placé dans la mêlée (Il a les culs des deux deuxièmes lignes juste devant les yeux) mais possède un rôle assez équilibré comparativement aux autres avant. En effet, il est bien rare que ces derniers arrivent à trainer leurs grosses carcasses maladroites jusqu’à l’en but sans se faire ensevelir par une horde de crevards auparavant. Un bon numéro 8 doit se montrer percutant, et faire regretter sa naissance au malheureux qui aurait eu l’audace de tenter de le plaquer .Comprenez par là que si un petit malin pense pouvoir se la ramener en tentant un plaquage sur ce véritable char d’assaut, il y a davantage de chance qu’il finisse éparpillé aux quatre coins du terrain que d’arriver à le ralentir ne serait ce que d’un millième de seconde. Faut pas déconner.

• Demi de mêlée (N°9)

Le plus petit gabarit de l’équipe. Autant dire que le demi de mêlée doit régulièrement être remplacé, pour peu que la troisième ligne d’en face se montre pour le moins hargneuse. Son rôle consiste à introduire le ballon dans la mêlée pendant que les deux packs sont occupés à s’euthanasier joyeusement. Puis, si le troisième ligne centre ne s’en saisit pas, il le récupère à sa sortie. Notons que dans ce deuxième cas, c’est là qu’il risque le plus de se ramasser un énorme troisième ligne sur le râble (Pour reprendre les termes de l’Essec). Il doit également avoir un bon jeu au pied, s’il veut survivre assez longtemps pour finir le match, car expédier loin un ballon peut éviter le plaquage (ou pas hélas …).

• Demi d’ouverture (N°10)

Ancien footballeur qui a su retrouver sa lucidité, il doit pouvoir alimenter intelligemment ses trois quarts en bons ballons, tout en étant parfaitement coordonné avec son demi de mêlée. Théoriquement un des joueurs les moins exposés au plaquage avec l’arrière, cela peut très rapidement changer pour peu qu’il s’aventure au delà des 22 adverses en possession du ballon. Il doit être lucide quand les avants ont le nez dans la boue et l’esprit au même endroit.

• Trois quarts ailes (N°11 et 14)

Les trois caractéristiques de ces joueurs sont leur vitesse, leur rapidité et leur vélocité. C’est tout ce qu’il faut pour être un bon ailier ! Rien d’autre. Oh, peut être savoir un peu plaquer des fois que votre vis-à-vis ait survécu aux bombardements des troisièmes lignes et que l’arrière soit encastré dans la pelouse à ce moment là, mais généralement, à part attendre qu’on vous refile le ballon directement dans les mains et filer à tout allure vers l’en but adverse, vous risquez de rentrer dans une phase de sommeil post-traumatique assez rapidement.

• Trois quarts centres (N°12 et 13)

Malheureusement pour toi, si tu n’as jamais commis d’homicide volontaire, tu ne pourras pas jouer ce poste. Ces joueurs ne montrent aucune pitié pour leurs adversaires, ils ne parlent à personne, rentrent tout seuls chez eux le soir, sans doute pour aller découper leur voisine à la scie sauteuse. Ils se nourrissent exclusivement de vin chaud et écoutent de la musique bretonne durant leur temps libre. Des gens dangereux …


• Arrière (N°15)

Un proche parent du demi d’ouverture, mais plus complet, car en plus d’un coup de pied irréprochable, l’arrière doit savoir délivrer des plaquages impeccables et avoir une bonne vitesse de pointe. Sans doute le poste le plus stressant du jeu, car si jamais vous vous amusez à faire le con avec vos potes les avants pour aller casser du trois quart, vous risquez fort de vous en mordre la queue en voyant déambuler à fond les ballons cette saloperie d’ailier vers la ligne d’en but. En outre, vous devez résister à une charge sauvage d’un troisième ligne et être prêt à subir une pendaison généreusement offerte par votre équipe au cas où vous plantiez votre plaquage.

La femme est l’avenir du rugby

par Henry Broncan, directeur rugby du Sporting Union Agen

« La femme et le rugby ? Longtemps – encore ? – Le rugby fut – est ? – le symbole de la pratique sportive virile par excellence tout comme il fut le symbole du pouvoir blanc en Afrique du Sud. Ce rapprochement peut paraître choquant : est-il vraiment inexact ?

Comme beaucoup de joueurs de ma génération, j’ai trouvé normal que ma grand-mère puis… ma mère puis… ma première femme… puis ma seconde femme – un peu plus difficile avec elle – préparent mon sac d’entraînement puis de match et soient les responsables du nettoyage des crampons, chaussettes, shorts, maillots, survêts, K-way, etc. 3 à 4 fois par semaine… J’ai même vu, récemment, des épouses, après les matchs, porter les sacs de leurs champions afin que ces derniers puissent se rendre aux joies de la troisième mi-temps sans bagages superflus et sans… elles ! Par contre, quand le héros réputé invulnérable se blessait physiquement ou mentalement, qui le soignait ? Qui le consolait ?

En 2000, aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme de Paris, Anne Saouter, docteur en anthropologie sociale et ethnologie, a écrit un ouvrage remarquable, Être rugby : jeu du masculin et du féminin. Quant au jeu pratiqué par les femmes, nous l’avons considéré comme une pâle et lointaine copie de « notre » sport, une pratique amusante à regarder, sourire en coin et ironie futile.

Les temps ont changé et les (anciens) machos battent leur coulpe. Elles ont d’abord investi le cadre des dirigeants, comblant les vides laissés par les lassés du bénévolat.

Les voilà secrétaires, trésorières et même présidentes : dans mon Gers, deux clubs, Bassoues – son donjon – et Panjas – son Armagnac – ont le bonheur, à la satisfaction générale, d’être dirigés par deux d’entre elles.

Puis, c’est au niveau de l’encadrement sportif qu’on les a découvertes, principalement dans l’encadrement des écoles de rugby (encore mamans ?). La meilleure éducatrice du FC Auch est une femme qui pourrait, sans problème, conduire des seniors. C’est chez ceux-ci qu’elles ont du mal à être admises mais ça viendra très vite. D’autres sont devenues journalistes ès-sciences rugbystiques (exemple : Judith Soula, Pascale Lagorce).

Leurs compétences sont reconnues. Alors que les hommes s’embrouillent et se noient dans des expertises physico-technico-tactiques, les femmes comprennent très vite la dimension mentale, essentielle dans ce sport. Elles pigent plus vite que nous les relations des joueurs entre eux, leurs excès ou leurs manques de confiance, l’individualisme de certains, etc. J’ai souvent besoin de leurs yeux neufs pour améliorer mes yeux fatigués !

De plus, le rugby féminin a considérablement progressé : tandis que chez les hommes, les « petites » séries cherchent à copier le haut niveau sans tenir compte des lacunes physiques et techniques, il y a maintenant un rugby de haut niveau, chez les femmes, propre à leurs qualités et le spectacle suit et nous sommes admiratifs !

Il y a quinze jours, invité à un tournoi de rugby à 7 à Buzet-sur-Baïse, j’ai découvert une jeune demi d’ouverture plaquant à la perfection, jouant au pied par-dessus le rideau, attaquant la ligne… je l’ai désignée « meilleure joueuse » du tournoi et il n’y avait aucune galanterie dans mon choix ! »

Article paru dans le journal L’Humanité
le 6 septembre 2007

Yves du Manoir, le cousin de Georges

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Georges Emile Jullien, qui me semble-t-il aimait le rugby, avait un cousin célèbre…
 
Yves Frantz Loys Marie Le Pelley du Manoir, appelé plus couramment Yves du Manoir, né le 11 août 1904 à Vaucresson dans les Hauts-de-Seine et décédé le 2 janvier 1928 à Reuilly dans l’Indre, est un aviateur et un international français de rugby.
 
Brillant élève, il rentre au lycée privé Sainte-Geneviève puis à l’École polytechnique, en 1924. Il en sort en 1925 avec le grade de sous-lieutenant dans l’aviation, avant d’être incorporé au camp d’Avord à côté de Bourges, pour parfaire ses connaissances aéronautiques. Très doué pour le rugby, il fait rapidement partie de l’équipe du Racing club de France, et entre également dans le XV de France comme demi d’ouverture, en étant aussitôt adulé par les supporters (il est nommé meilleur joueur français dès son 1er match international !). Il peut briller alors à tous les postes des lignes arrières, et surtout comme demi d’ouverture. Il est bon botteur et excellent plaqueur.
 
Il brille aussi en tennis, canoë, natation, gymnastique et athlétisme, aime particulièrement la motocyclette. Il se tue dans un accident d’avion le 2 janvier 1928 à Reuilly, dans l’Indre, à l’âge de 23 ans, alors qu’il allait passer la seconde épreuve pour l’obtention de son brevet de pilote d’avion militaire. Une stèle a été construite à l’endroit de l’accident.
 
Son succès dans le XV de France (8 sélections de 1925, à l’âge de 20 ans jusqu’à 1927; une fois capitaine en 1927) a donné lieu à une prestigieuse compétition, le challenge Yves du Manoir, basée sur la simple beauté du jeu.
 
Il donna aussi son nom au stade olympique de Colombes, près de Paris, quatre mois après son décès, et l’entrée du stade du Racing club de France est toujours veillée par le buste du lieutenant du Manoir, sculpté par Jean Puiforcat. Le nouveau stade de rugby de 12 000 places à Montpellier (lieu d’entrainement du XV d’Australie pendant la Coupe du Monde 2007) et le stade de l’École polytechnique portent également son nom.
 

source

www.wikipedia.fr

Marseille, ville de rugby ?

Qui sait que les Marseillais jouaient au rugby avant de jouer au football ?

Le rugby est apparu dans la cité phocéenne avant le début du XXe siècle, en 1878. On retrouve des traces du premier club Marseillais  en  1891 sous le nom de « Football club » (le terme “football” est généralement réservé au rugby à cette période). Le FC Marseille qui évolue en culotte blanche et maillot rayé mauve et noir, prend rapidement de l’importance et s’affirme comme le principal club de sport de la ville avec la devise « droit au but ».

Le 6 février 1895, on sait qu’ une équipe Marseillaise joua contre l’équipage du « Calédonia », un navire britannique ; il ne s’agit pas là de la première rencontre de rugby a Marseille, mais plutôt de la première victoire enregistrée par une équipe Marseillaise.

En 1899, avec l’appui de jeunes gens de la bourgeoisie marseillaise, tels que de Latour, les frères Gilly, Fernand Bouisson et Gabriel Dard, Dufaure de Montmirail fusionne le FC Marseille avec le club d’escrime l’Epée. La nouvelle structure prend le titre d’Olympique de Marseille, en référence à la fois à la vocation pluridisciplinaire et aux origines grecques de la ville. La tenue est blanche frappé des lettres OM entrelacées de bleu et conserve la devise “Droit au but” de l’ancien Football Club.

981313c1e538aaea92e9608ae60d4929.jpg Parmi ces premiers pionniers, un jeune homme deviendra célèbre non pas sur le  terrain mais devant une camera de cinéma il s’agit d’Harry Baur, un des plus grand acteurs de la première moitié du XXe siècle, à qui l’on doit le rôle de Jean Valjean dans la première version des Misérables ou celui de Volpone. Il contribua à faire connaitre le rugby et Marseille.

Alfons Alt au stade

Nous voilà à Armandie avec les amis Alfons Alt et Dominique Chapelet. Alfons a les yeux d’un enfant. voilà ce qu’il a vu, alors que Agen battra le Stade Toulousain pour le célèbre derby de la Garonne, sur le score de 24 à 16, ce samedi 4 novembnre 2006. Et nous avons assisté à l’échauffement du fameux Rupeni Caucaunibuca, di Caucau (prononcer « Sosso »), cet ailier fidjien qui ressemble à un extra-terrestre.

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(à l’extrême droite, Fabien Pelous)